Beaucoup de domaines viticoles ont déploré d’importantes pertes dues au deux mois de confinement, mais, pour les vignerons Terra Hominis, la solidarité des associés les a sauvés. En effet, grâce à des actions de promotion « spéciales covid-19 », les vignerons ont pu vendre leur vin et disposer ainsi d’une trésorerie vitale pour la continuité de leur activité. Le journaliste Christian Goutorbe revient sur cet élan de solidarité avec un témoignage de deux associés aux Clos Rouge, vignoble en copropriété avec Terra Hominis et de ses vignerons. 

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Morceaux de l’article choisis : 

« Lorsque le confinement est arrivé nous avons tremblé, car nos clients, ce sont tous des cavistes ou des restaurateurs », se rappellent Krystel et Joël, vignerons du Clos Rouge en Terrasses du Larzac. 

« Et puis très vite, on a vu arriver des commandes des membres de Terra Hominis. Et parfois même, certains nous ont passé une deuxième commande, ce qui nous a sauvés puisque nous avons fait un très bon mois d’avril ».

« On doit donner du sens à ce que l’on fait. Et très rapidement, au moment du confinement, nous avons pensé à eux et passé commande, pour nous, pour notre famille. Il était impensable de les abandonner, alors que nous aidons à la promotion de leurs vins dans nos établissements », explique Béatrice Rémignac-Blaise, qui exploite avec Didier l’Amourier, une chambre d’hôte et de bien-être à Lodève (Hérault).

« Dans cette crise majeure, notre mission a pris tout son sens, celui de la solidarité de nos associés, épicuriens et passionnés d’oenologie », résume Ludovic Aventin, le fondateur de Terra Hominis.

La démarche participative de Terra Hominis pourrait être en effet une alternative à l’économie que nous avons actuellement. Voyons en détails cette démarche innovante.

Création et développement de vignobles en copropriété avec Terra Hominis

Terra Hominis est créateur de vignobles en copropriété et participe ainsi au développement de l’économie collaborative et solidaire en milieu rural.

Cette activité innovante part de plusieurs constats :

– Une génération importante de jeunes vignerons sont formés,

– Les deux tiers des vignerons ont plus de 55 ans, et ne souhaitent pas céder leur vignoble a de grosses structures viticoles,

– Les jeunes qui souhaitent s’installer en viticulture ne sont pas soutenus par les banques,

-Et enfin, la période est morose, les français disposent d’épargne et cherchent à lui donner du sens. Terra Hominis a donc été créé pour faire le lien entre la Terre et les Hommes. Et ainsi permettre la préservation de nos terroirs et du savoir-faire viticole. Nous avons déjà racheté seize domaines représentant 90 hectares de vignes, détenus par plus de 2500 associés.

Intégrer des associés dans ce modèle d’affaire permet de participer à l’économie réelle d’un territoire, de ramener les familles dans les villages mais également de soutenir un terroir dans lequel on croit, avec un potentiel qualitatif tout en tissant des relations humaines fortes.

La mise en relation entre le vigneron et les associés est faite via l’investissement participatif ou « crowdfunding » qui permet, à la fois, de donner vie à de nouveaux domaines, d’implanter de nouveaux vignerons, mais aussi pour des vignerons installés, de financer leur exploitation en donnant l’opportunité à des amateurs de les accompagner pour un investissement « plaisir », entre 1300 et 2500 euros (la part).

Un montage juridique simple

Le montage juridique est simple et validé par des experts : pour chacun des vignobles, Terra Hominis crée une Société Civile Immobilière ou un Groupement Foncier Viticole. On dissocie ainsi l’outil de travail et la propriété de celui-ci, ce qui est culturellement très innovant en matière agricole.

Ce montage juridique simple et sécurisé a été mis en œuvre, testé et approuvé au travers de l’ensemble de nos vignobles. Les formalités faisant suite aux acquisitions de parts sont réalisées par le cabinet juridique AGC MIDI MEDITERANNÉE qui vous établira une attestation.

Pour chacun de nos vignobles, nous créons une société civile immobilière. Un bail est accordé à un vigneron qui prend en charge la responsabilité financière et juridique de l’exploitation. L’investissement est unique et définitif. La propriété des vignes et leur exploitation sont dissociées garantissant ainsi le « capital associé ».

Il n’y a donc plus jamais d’argent à remettre, et si le vigneron vient à rencontrer des soucis financiers, nous ne pouvons pas perdre nos vignes car celles-ci sont dissociées de l’exploitation. En échange du bail, le vigneron s’engage à nous donner un loyer. Celui-ci sera toujours payé en bouteilles afin que les intérêts des uns et des autres soient accordés et tendent vers un but commun : produire les meilleurs vins possibles.

La rétribution en bouteilles de vin : les dividendes

Afin de préserver le contact humain, nous nous refusons à la création d’une plateforme d’investissement anonyme et avons donc fait le choix du financement participatif non-réglementé. 

Dans le cadre du fermage, l’exploitant verse aux associés un loyer fixe annuel. Celui-ci est toujours payé en nature (bouteilles de vin). Le but de notre démarche globale étant tout sauf spéculatif.

Par conséquent, les associés perçoivent la rémunération de leur investissement sous forme de bouteilles de vin, et donc en plaisir. Afin de suivre le rythme du vignoble, les dividendes seront versés lors de la mise sur le marché du millésime.

Le loyer perçu en vin n’est pas et ne doit pas être l’élément fondateur de la motivation pour rejoindre un vignoble.  

En sus, un tarif privilégié est accordé aux associés sur l’ensemble des vins de nos divers domaines.

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