Ludovic Aventin (fondateur de Terra Hominis) et Marc-Olivier Bertrand, (vigneron du Domaine Lacroix-Vanel), vignoble en copropriété avec Terra Hominis se trouvaient sur le plateau de Ensemble c’est mieux aux côtés de Mickael Potot sur FR3 en février 2019.
Au cours de l’interview, Ludovic Aventin parle de l’obtention du Grand Prix National Innovation et Territoire au Concours Innover à la Campagne de novembre dernier. Un prix dont nous sommes fiers, qui prouve que l’innovation n’est pas l’apanage que des grandes villes.
Terra Hominis est une structure spécialisée dans le financement participatif de domaines viticoles afin de faciliter l’installation de vignerons, le développement et la transmission de vignobles.
Terra Hominis soutient des vignerons respectueux de l’environnement en créant des vignobles en copropriété grâce au financement participatif, à partir de 1 300 € la part. Nous avons choisi le financement participatif non réglementé afin de sélectionner des associés partageant nos valeurs : Convivialité, Partage, Plaisir, Transmission aux générations futures. Tout a commencé ici, au Parc Régional du Haut Languedoc, avec la création de notre premier vignoble Mas Angel. Depuis, nous avons réalisés 19 vignobles en copropriété en Occitanie et dans le Bordelais, regroupant plus de 2500 associés, devenus de véritables ambassadeurs. Nos projets permettent : l’installation de jeunes vignerons, la transmission de vignobles, le développement de vignobles reconnus. Aujourd’hui nous souhaitons étendre notre projet à toutes les régions viticoles de France afin de protéger la biodiversité de nos vignobles et aider une nouvelle génération de vignerons à s’installer.
Dans le cas de Terra Hominis, structure spécialisée dans l’investissement participatif viticole, l’épargnant n’est pas sur un produit financier spéculatif et volatil, puisqu’il achète une partie du foncier dont il est copropriétaire et qui sera mis en fermage pour son exploitation.
Les avantages sont multiples : le vigneron qui cède ses vignes peut vendre son bien dans de bonnes conditions et le loueur des vignes pourra ainsi démarrer son activité viticole sans avoir à mobiliser des fonds qu’il n’a pas, pour acheter le foncier. Il peut concentrer tous ses moyens sur la production et l’élevage de son vin. Une approche humaine fondamentale, qui fait la différence avec les autres formes de financement, et qui explique le nom de la structure : Terra Hominis, pour « Terre des Hommes ». Loin de toute volonté spéculative, les investissements participatifs viticoles proposés agrègent un nombre limité d’associés, retenus en fonction de leur adhésion à la démarche de Terra Hominis, qui est d’investir dans des terroirs sélectionnés méticuleusement, pour aider des vignerons à s’installer ou à développer de nouveaux projets.
La séparation juridique du foncier de l’exploitation fait que cela ne présente aucun risque pour l’investisseur. Nous ne sommes pas dans des choses farfelues, mais dans du tangible.
Le foncier prendra de la valeur. « Ce qui est intéressant c’est qu’avec ce système d’investissement participatif viticole on invente quelque chose de nouveau et novateur dans le milieu viticole : le vigneron travaille ses vignes, et grâce au fermage, il bénéficie dès le départ d’une clientèle, un réseau d’ambassadeurs, une notion classique pour les fonds de commerce mais inconnue encore en viticulture. », c’est ainsi qu’analyse Christian Salvan, directeur des territoire, responsable de l’Hérault au sein de CerFrance, cabinet comptable spécialisé dans l’agriculture.