Comité d'éthique pour la transition viticole
Ce comité indépendant a pour but de formuler un avis consultatif sur les projets viticoles sélectionnés notamment par Terra Hominis, au regard de la pertinence, cohérence, utilité, déontologie et réalité en matière sociale, environnementale et économique.
Jean-François Courteheuse, président du comité sera aidé par Daniel Pierson (secrétaire). Ils ont déjà contribué fortement à la sélection des premiers projets 2020 en réalisant des études « tests » sur les futurs vignobles de Bordeaux et Cognac.
Afin d’assurer le fonctionnement du comité, une cotisation sera demandée à chacun de ses membres.
Conscient de l’intérêt, Terra Hominis règlera la cotisation annuelle de chacun des associés. Ceci afin que chaque associé puisse être informé du résultat des études du comité et éventuellement participer à ses réunions.
Jean-François Courteheuse
06 12 45 46 10
Créer des vignobles en copropriété avec le financement participatif
Terra Hominis est créateur de vignobles en copropriété et participe ainsi au développement de l’économie collaborative et solidaire en milieu rural.
Cette activité innovante part de plusieurs constats :
– Une génération importante de jeunes vignerons sont formés,
– Les deux tiers des vignerons ont plus de 55 ans, et ne souhaitent pas céder leur vignoble a de grosses structures viticoles,
– Les jeunes qui souhaitent s’installer en viticulture ne sont pas soutenus par les banques,
-Et enfin, la période est morose, les français disposent d’épargne et cherchent à lui donner du sens. Terra Hominis a donc été créée pour faire le lien entre la Terre et les Hommes. Et ainsi permettre la préservation de nos terroirs et du savoir-faire viticole. Nous avons déjà racheté seize domaines représentant 90 hectares de vignes, détenus par plus de 2500 associés.
Intégrer des associés dans ce modèle d’affaire permet de participer à l’économie réelle d’un territoire, de ramener les familles dans les villages mais également de soutenir un terroir dans lequel on croit, avec un potentiel qualitatif tout en tissant des relations humaines fortes.
La mise en relation entre le vigneron et les associés est faite via l’investissement participatif ou « crowdfunding » qui permet, à la fois, de donner vie à de nouveaux domaines, d’implanter de nouveaux vignerons, mais aussi pour des vignerons installés, de financer leur exploitation en donnant l’opportunité à des amateurs de les accompagner pour un investissement « plaisir », entre 1300 et 2500 euros (la part).
Un investissement plaisir
En effet, Terra Hominis, créateur de vignobles, met en relation des amateurs de vie, des amateurs de vin, avec des vignerons. Les associés ne sont pas des actionnaires anonymes mais des personnes qui cherchent à avoir du plaisir, à rencontrer d’autres personnes, à partager des moments symboliques et à donner du sens à leur argent en aidant des vignerons.
Les personnes qui sont associées sur les vignobles de Terra Hominis reçoivent une rétribution en vin car cet investissement ne doit pas être fait pour la rentabilité mais pour le soutien de valeurs communes de partage, d’entraide, de plaisir et de transmission dans le respect de la terre et des terroirs.
Le but des actionnaires n’est pas de faire fortune. D’ailleurs, on parle d’associés plutôt que d’actionnaires anonymes ; nous tissons vraiment ensemble des relations humaines fortes, notamment par le biais de nos différents clubs (club de rugby et de dégustation). Ce système de financement participatif permet de sélectionner nos associés, pour qu’ils partagent vraiment nos valeurs. Le domaine qu’ils possèdent en copropriété est mis en fermage auprès d’un jeune vigneron qui n’aurait pas eu les moyens d‘acheter ses vignes pour exprimer tout son talent. Nous permettons donc à la fois à de jeunes vignerons de s’installer et à des passionnés de vin d’avoir un bout de vigne et des bouteilles pour ancrer leur passion.
L’objet de la participation repose avant tout dans le soutien aux vignerons et dans la préservation de notre terroir et de notre patrimoine culturel. Le loyer perçu en vin n’est pas et ne doit pas être l’élément fondateur de la motivation mais la conséquence.