Rémi Braem est un jeune vigneron qui veut s’installer sur l’appellation de Cahors. Il nous raconte son expérience de création d’entreprise viticole et les embûches qui jalonnent son chemin.

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Le Domaine Plantavin, tel sera le nom du prochain domaine à naître dans l’AOP Cahors. « C’est le nom de ma grand-mère » nous confie Rémi. Elle n’était pas dans le vin mais mon grand-père était vigneron près d’Aix en Provence. Lorsque j’ai commencé ma reconversion vers la viticulture, elle était encore en vie et je lui ai alors promis de donner son nom à mon domaine » ajoute t-il. Avec une expérience de plusieurs années dans des vignobles divers et variés, et travaillant depuis 3 ans dans un organisme de gestion des terres agricoles, Rémi a finalement décidé de se lancer.

Des vignes accessibles dans l’appellation Cahors

Il n’eut pas de mal à trouver le foncier car les opportunités sont actuellement nombreuses en AOP Cahors et les vignes restent encore financièrement accessibles si on les compare à d’autres appellations. Mais on a beau connaître la vigne, monter une entreprise est une toute autre affaire. « Lorsque l’on débute on a besoin de multiples supports et accompagnements » précise le jeune viticulteur. « En plus du support financier ne serait-ce que pour le portage sur le foncier, on doit aussi s’assurer d’avoir un budget trésorerie conséquent car les premières années sont généralement compliquées faute de bouteilles disponibles à la vente pour remplir les caisses».

Une aide financière mais pas seulement

Certes l’aspect financier a son importance, mais le support humain tant en termes de conseils que d’encadrement est tout aussi vital. « C’est important de se sentir accompagné lorsque l’on se lance en affaire. Les services de conseils juridiques avec un avocat ou de gestion avec d’anciens hommes d’affaire sont tout aussi importants et d’une aide considérable. Ils sont rassurants lorsque l’on ne maîtrise pas tous ces aspects. Cela permet de se concentrer sur d’autres points et de se dé-stresser» avoue M. Braem.

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