Une autre saison vient de passer et un autre millésime arrive de nos vignobles. En effet, cette année a amené son lot de défis, ce qui compte, c’est au final la qualité des raisins qui rentrent dans notre cave.
La saison a commencé avec un débit de pluie supérieure à la moyenne pour les mois de mars et d’avril, les terres de schiste tenant bon sur des pluies de plus de 100mm en une journée, sans érosion massive ni dégâts sur les vignes. Le résultat positif de cette pluie fût bénéfique aux mois de mai et juin, une belle croissance végétale s’est développée, bénéficiant pour les années futures en terme de feuillage et structure supplémentaire.
Le défi principal a été l’oïdium. La syrah n’étant pas un cépage très sensible a ce type de maladie et grâce à une gestion de culture attentionné, nous avons réussi à traverser cette période difficile sans perte majeure pour la récolte.
A la suite de cette période, Les vignes ont dû subir deux mois consécutifs sans pluie, les racines peinant à s’enfoncer dans les sols de schiste pour puiser de l’eau présente dans les réserves constituées durant les mois pluvieux de mars et d’avril. Puis, la température atteint 40°C. Cependant, la belle disposition de nos vignobles leur donna une chance de combattre et de finalement parvenir à maturité.
Le résultat est un fruit mûre et vraiment juteux, possédant un très bel équilibre entre les saveurs, l’acidité et les tanins, resultat d’un très bon début pour la cuvée 2020 de notre Chemin de Moscou.
Le rendement final a été de 3 tonnes par hectare, donnant environ 20 hectolitres par hectare. Ceci est peuve être des rendements plutôt bas, mais d’une qualité magnifique qui continuera a assurer le succès de notre Chemin de Moscou.
Nous avons hâte de voir comment cette cuvée se développe dans nos cuves de fermentation, ainsi que bien sur, dans nos différents récipients pour la maturation.
Point d’information
Nous privilégions les associés en leur accordant des remises et en leur proposant des lots à tarifs privilégiés.
Cependant, en période de foire aux vins nous sommes désolés de ne pouvoir légalement empêcher certains revendeurs de vendre à prix coûtant une référence de nos vins achetée ultérieurement afin d’attirer des nouveaux acheteurs.
Le Domaine Gayda, vignoble développé avec le financement participatif viticole
Niché depuis 1749 dans les collines de la Malepère face aux Pyrénées, le Domaine Gayda se situe dans le village de Brugairolles à 25km au sud ouest de Carcassonne.
Anciennement auberge pour voyageurs, le Domaine Gayda offre aujourd’hui un ensemble de gîtes typiques du Languedoc.
En 2003, un nouveau chai et un restaurant du même nom ont été créés au sommet de la colline, là où autrefois les aviateurs de l’aéropostale se répèraient grâce à un arbre appelé «Arbre de Moscou».
Le Domaine Gayda, c’est avant tout l’alliance de la tradition et de l’innovation. Perpétuer un savoir-faire, une authenticité tout en demeurant curieux, adaptant sans cesse ses techniques.
Le Domaine commence aussi à encourager la biodiversité et la polyculture. Ainsi le domaine a planté 300 oliviers, en la concurrence est trop grande pour les vignes, en essayant de réduire le nombre d’interventions.
2011, ils cultivent des engrais verts et plantes mellifères sur des parcelles autour des vignes et ont pour projet de reconstituer des haies autour de parcelles plus sensibles au vent et aux ravageurs.
Nous ne nourrissons pas la vigne, mais nous utilisons des composts naturels de bovins pour enrichir nos sols pauvres en matière organiques et en vie microbienne. En hiver, nous semons différentes plantes dans les rangs de vignes qui vont permettre d’améliorer la structure des sols, éviter l’érosion et favoriser la pénétration de l’eau en profondeur, et aussi aider à la biodiversité lorsque les plantes fleurissent. Ensuite, nous les broyons pour apporter de la matière organique végétale aux sols.