Terra Hominis, TPE du Languedoc invitée à l'Assemblée Nationale
Un modèle économique au service de la viticulture au cœur d'un colloque à l'Assemblée Nationale.
Le député de l’Hérault Philippe Huppé a organisé hier à l’Assemblée nationale, avec le Président fondateur de Terra Hominis, Ludovic Aventin, un colloque intitulé “Foncier agricole, entreprise à mission, respect de l’environnement, la révolution culturelle de la viticulture”. De nombreux intervenants de la filière viticole comme notamment Dominique Granier, Président SAFER Occitanie et Sandro Trescol, vigneron Terra Hominis à Saint-Chinian. Dans la salle, l’audience était composée à 80% d’associés Terra Hominis venus soutenir cette démarche innovante et témoigner de leur plaisir à faire partir de cette belle aventure.

Terra Hominis facilite l'accès au foncier viticole
Le constat dans le monde viticole est alarmant : deux tiers des vignerons ont plus de 55 ans alors que la nouvelle génération de vignerons rencontre de réelles difficultés pour financer l’acquisition du foncier nécessaire à leur installation. La question de l’accès au foncier agricole constitue donc un enjeu essentiel pour la viticulture française. Que faire ?
Une première réponse semble être apportée par la loi présentée par le député des Hautes-Pyrénées Jean Sempastous, et adoptée il y a quelques mois en première lecture à l’Assemblée Nationale. Cette loi permet de lutter contre la concentration des exploitations et l’accaparement des terres par de grands groupes sociétaires. Ce qui favoriserait l’installation des jeunes vignerons notamment dans des zones à forte pression. D’ailleurs, le témoignage de Sandro Trescol, jeune vigneron ardéchois, fraîchement installé par Terra Hominis à Saint-Chinian illustre parfaitement les difficultés à l’installation des jeunes agriculteurs.

C’est en effet autour de valeurs fortes et profondément humaniste, que Terra Hominis continue de se développer aujourd’hui, avec toujours pour objectif de soutenir l’installation de jeunes agriculteurs, de contribuer au développement et à la transmission des domaines viticoles en créant des vignobles en copropriété respectueux de l’environnement.
Forte de ses 39 projets éco-responsables réalisés en Occitanie, à Cognac, dans le Bordelais, Beaujolais et Loire, réunissant plus de 2900 associés, avec des parts allant de 1300 euros à 2500 euros, Terra Hominis est devenu la référence en matière de GFV et fait ainsi se rapprocher la Terre et les Hommes.
L’exemplarité de Terra Hominis et l’engagement humaniste de Ludovic Aventin ont été salués par tous et notamment par les associés venus nombreux (50) pour témoigner de leur attachement à cette entreprise à mission qui se développe aujourd’hui fortement, notamment dans des AOP d’avenir.
Terra Hominis et la SAFER un partenariat gagnant pour l'installation des néo-vignerons

Des exemples concrets illustrent l’efficacité de ce partenariat :
- L’installation de Maxence, Domaine Caussarelle en AOP Pic-Saint-Loup, confronté au rachat de terres par un grand négociant.
- Une transmission réussie du domaine familial en AOP Côte-de-Bourg à Bordeaux par David Arnaud, grâce au portage du foncier par la SAFER et la création du groupement foncier viticole par Terra Hominis.
- Une reprise du domaine Lacroix-Vanel en AOP Languedoc-Pézenas, par Marc-Olivier Bertrand, néo-vigneron. Pour accompagner ce projet, la SAFER a réalisé un portage des vignes afin de permettre à Terra Hominis d’organiser la transmission grâce au financement participatif viticole.
Terra Hominis acteur de la révolution culturelle de la viticulture

Tous sont venus exprimer avec conviction l’intérêt de s’engager vers une viticulture éco-responsable et respectueuse de l’environnement, pour assurer la pérennité des vignobles français.
Un autre exemple héraultais a été mis en avant au cours de cette table-ronde, celui de l’engagement de l’AOP “Faugères, Grands Vins de Nature” à travers sa présidente Nathalie Caumette et du succès qui est aujourd’hui celui des viticulteurs membres qui portent un respect sincère pour leur environnement naturel. Parmi ces vignobles se trouvent le Domaine Montgros et Mas Angel, deux vignobles historiques de Terra Hominis, gérés par le vigneron Maxime Sécher. Par ailleurs, Ludovic Aventin a voulu témoigner de son engagement écologique opéré au sein de Terra Hominis. L’ensemble des projets réalisés par sa structure sont tous certifiés ou engagés dans une viticulture respectueuse de l’environnement.
Les objectifs en termes de Responsabilité sociale et environnementale de Terra Hominis sont simples :
- Faire que la majorité des projets développés soient à terme labellisé bio, HVE ou tout autre label certifiant une culture respectueuse de l’environnement,
- Soutenir deux associations ou structures qui ont pour objectif soit d’aider des vignerons soit de contribuer au bien-être de l’Homme,
- Faire que 80% des projets soient réalisés hors cadre familial.
Pour conclure, les débats et les échanges qui ont lieu lors de ce colloque ont été passionnant et animés par des questions nombreuses du public, viticulteurs ou amateurs. Tous les intervenants et les membres du public étaient portés par une volonté commune de bâtir une viticulture nationale plus humaine et plus respectueuse de l’environnement.



