Nouveau partenariat : la Safer d’Angers et Terra Hominis s’associent pour aider à l’installation et à la reprise de vignobles en Anjou et dans le Muscadet.
Conférence de Presse 13/09/2021 Angers : Ludovic Aventin, Fondateur Terra Hominis et Cécile de Gramont, conseillère Safer Angers.
Aujourd’hui, 2/3 des vignerons ont plus de 55 ans et sont sans repreneurs, tandis que le financement du foncier pour la jeune génération de vignerons est de plus en plus difficile. Un constat dramatique qui nuit à ce qui fait la force de notre viticulture : la diversité des terroirs et de ses vignerons. C’est la mission d’intérêt collective de Terra Hominis. En effet, depuis 10 ans, fort de ses 39 projets réalisés en Occitanie, dans le Bordelais, Beaujolais et la Loire, à Cognac, Terra Hominis a contribué à l’installation, au développement et à la reprise d’une vingtaine de vignobles via le financement participatif de ses 2800 associés. ou
Etablissement public responsable de l’aménagement foncier, la Safer est le premier opérateur en matière d’agriculture et de viticulture en France.
Son rôle est de suivre et d’informer sur les ventes de terres et de fournir une expertise en matière d’évaluation du prix du foncier, tout en ayant la possibilité d’aider les porteurs de projets, le temps qu’ils bouclent leurs financements pour acquérir les terres.
La Safer gère ainsi 20.000 hectares par an pour la seule région Occitanie et à ce titre est en lien avec Terra Hominis pour installer de jeunes vignerons.
Nouveau partenariat entre la Safer Angers et Terra Hominis pour installer des néo-vignerons dans le Muscadet et en Anjour, des AOP d'avenir.
Pionnière Terra Hominis est la première société du monde agricole à devenir société à mission en 2020, sacralisant l’essence même de son activité : soutenir la diversité des terroirs et des vignerons en les aidant aussi bien à s’installer qu’à se développer.
Or deux tiers des vignerons actuels ont plus de 55 ans et se retrouvent sans repreneurs. Une nouvelle génération de néo-vigneron voit le jour et elle est dynamique, qualifiée. Néanmoins, cette dernière éprouve énormément de difficulté à s’installer en ce que le financement du foncier est quasi impossible pour certains. La diversité des Hommes, qui fait la force de la viticulture française est fortement menacée. Ce constat amère et dramatique est partagé par la SAFER (établissement public responsable de l’aménagement foncier et premier opérateur en matière d’agriculture et de viticulture).
Au-delà d’informer sur les ventes des terres et d’évaluer le juste prix du foncier, la SAFER Angers porte elle-aussi une mission d’intérêt collective : la possibilité d’aider les jeunes vignerons à financer l’acquisition des terres en préemptant lorsque cela est nécessaire les terres.. C’est à ce titre qu’elle est en lien avec Terra Hominis pour l’installation de la jeune génération de vignerons. Selon Frédéric André, Directeur Général de la SAFER OCCITANIE « Ce que propose Terra Hominis est un mode de capitalisation et de financement assez intéressant. C’est une solution originale et plutôt performante pour permettre de transmettre des propriétés. »
« Nous nous positionnons comme intermédiaire et cela permet à Terra Hominis d’acquérir des domaines viticoles et d’y installer des vignerons avec un groupement foncier viticole. C’est une des solutions que nous épaulons car nous avons effectivement une problématique de renouvellement des générations ». Actuellement, un tiers des vignerons et agriculteurs ont plus de 55 ans et dans les années à venir, des milliers de propriétés agricoles et viticoles seront confrontées aux problèmes de transmission et reprise.
Premier projet de vignoble en copropriété dans la Loire pour anticiper la transmission
Fort de ces projets en Occitanie puis dans le Bordelais, Ludovic Aventin, fondateur de Terra Hominis a voulu développer ce concept dans d’autres régions de France mais toujours en lien avec la SAFER. Il s’est donc tourné du côté de la LOIRE et avec Marc Plouzeau, vigneron du Château de la Bonnelière, en AOP CHINON. En 2000, Marc reprend le vignoble familial et le convertit en bio. Il devient l’un des pionniers du bio à Chinon. Marc est sans repreneur à ce jour, souhaitait anticiper la transmission du vignoble, tout en aidant un jeune vigneron à s’installer sur les vignes de l’exploitation sans supporter le poids du foncier, dans cette AOP de prestige.
« L’idée de cette aventure c’est surtout l’occasion de transmettre un savoir-faire authentique »
Marc Plouzeau, vigneron du Château de la Bonnelière, AOP Chinon
D'autres exemples de projets menés en partenariat avec la Safer :
Grâce à l'intervention de la Safer et Terra Hominis un vigneron est né
Sans l’intervention de la Safer appuyée par Terra Hominis, Maxence Panchau n’aurait jamais pu concrétiser son projet d’installation en Pic Saint Loup. En effet, ce terroir étant très prisé des grands domaines, Maxence s’est vite rendu compte qu’il ne serait pas prioritaire pour reprendre les vignes qui l’intéressait. Sûr de ses ambitions, Maxence se rapproche de jeunes vignerons locaux pour présenter un projet commun.
Maxence, du Domaine Caussarelle a pu racheter ses terres avec le soutien des 116 associés de Terra Hominis et avec l’action de la Safer qui a œuvré pour l’installation de jeunes vignerons. Grâce à cela, Vacquières, pionnière dans la viticulture bio, continue d’être une commune dynamique.
"Le projet réunissait des fils et filles de vignerons du secteur souhaitant s'installer sur la commune. Nous sommes allés voir la Safer qui a un droit de préemption. Nous étions quatre. Au total, chacun reprend quasiment 6 hectares".
Maxence Panchau, vigneron du Domaine Caussarelle
Le Château tour des Graves, un projet rendu possible grâce à la Safer
"On a préparé le montage financier avec le centre de gestion et la Safer, 2 ans plus tard, lorsqu'une nouvelle opportunité de 6 hectares s'est présentée nous avons convenu avec la Safer, que la solution du portage était la plus intéressante. Le portage m'évitait de mettre en danger et m'a permis de poursuivre mon projet d'investissement (cuves, tracteur...)."
David Arnaud vigneron du Château Tour des Graves
David Arnaud raconte une histoire de transmission réussie grâce à la Safer, il a repris en fermage le Château Tour des Graves, domaine familial de 19 hectares en Gironde. Les besoins de trésorerie pour l’amélioration de l’outil d’exploitation ne lui permettaient pas d’investir pour augmenter la taille de son domaine. Il a trouvé des solutions grâce au portage du foncier par la Safer d’abord et avec l’aide du département de la Gironde et de Terra Hominis.
David reprend le domaine familial en fermage auprès de ses parents et de son oncle. Il se lance dans une démarche d’amélioration continue de l’outil d’exploitation qui va durer plusieurs années. Après quatre ans, David fait l’acquisition de ses premières vignes sur une parcelle de 1,40 hectares. David acquiert ensuite une parcelle de 6 hectares puis une autre parcelle de 6 hectares via la Safer. C’est une marche plus haute à franchir pour David compte tenu des nouveaux investissements engagés dans l’exploitation.
« S’agrandir de 19 à 30 hectares en moins de 10 ans, c’est compliqué surtout que j’attendais encore les retours sur investissements et que je devais me donner les moyens d’aller au bout de mon projet : vers davantage de qualité et le passage au bio. Une solution a été trouvée avec Terra Hominis rencontré au salon Vinisud. », explique David.
Le Domaine Lacroix-Vanel, projet porté par la Safer a permis une reprise de vignoble
Œnologue de formation, Marc-Olivier Bertrand rêvait de s’installer à son compte. Grâce à Terra Hominis et à l’action de la Safer, il a pu reprendre les vignes de Jean-Pierre Vanel sur le terroir de Pézenas.
En effet, c’est une histoire de transmission, de Monsieur Jean Pierre Vanel à Marc-Olivier Bertrand. Pour accompagner ce projet, la Safer a réalisé un portage des vignes afin de permettre la transmission réalisée en lien avec Terra Hominis.
"J'avais toujours en tête de m'installer à mon compte car je pense que j'ai la maturité et l'expérience. Quand j'ai découvert Lacroix-Vanel je suis tombé amoureux du terroir. Mais financièrement c'était compliqué. Grâce à l'action de la Safer et au système de financement participatif de Terra Hominis, le projet a vu le jour"
Marc-Olivier Bertrand, vigneron du Domaine Lacroix-Vanel
Revue de Presse sur le partenariat Safer et Terra Hominis :
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